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domingo, 18 de febrero de 2024

LE MYSTÈRE DE LA RÉDEMPTION.



II. — Carême.

 1. — Exposé dogmatique.

Le temps de la Septuagésime nous a rappelé combien l’homme déchu doit s’associer, par l’esprit de pénitence, à l’œuvre rédemptrice du Messie. Eh bien, ce Carême, à travers le jeûne et d'autres pratiques pénitentielles, nous allons l'incorporer d'une manière encore plus parfaite. Notre âme rebelle contre Dieu est devenue l’esclave du diable, du monde et de la chair. Et justement, tout au long de ce temps saint, l'Église nous montre Jésus déjà au désert (Dom. I de Quar.), déjà au milieu des aléas. de sa vie publique, luttant pour nous libérer du triple esclavage de l'orgueil, de l'avidité et de la luxure, qui asservissent nos créatures. Lorsque par sa doctrine et ses douleurs il nous aura rachetés de la captivité et restauré la liberté des enfants de Dieu, il nous redonnera, dans les célébrations pascales, la vie divine que nous avions perdue. C'est pourquoi la liturgie du Carême, imprégnée des enseignements du Maître et de l'esprit de pénitence du Rédempteur, servait autrefois à la formation des catéchumènes et à inciter à la componction les pénitents publics qui aspiraient à ressusciter avec Jésus le Samedi saint, par la réception du sacrement du baptême, ou celui de la pénitence. Ce sont les deux pensées que l'Église développera pendant tout le Carême, nous montrant dans la personne des Juifs infidèles aux pécheurs, qui ne peuvent revenir à Dieu qu'en s'associant au jeûne de Jésus (Evang. du 1er Dom.); et dans celui des Gentils, appelés à leur place, les effets du sacrement de régénération (Ev. de la 2e et 3e dom.) et de l'Eucharistie dans nos âmes (Ev. de la dom.).

Dans l'Office divin, les lectures de l'Ancien Testament se poursuivent. Le 1er dimanche du Carême, la figure d'Isaac est éclipsée par la pensée de Jésus dans le désert. Au cours de la dernière semaine du Carême, la liturgie raconte l'histoire de Jacob, figure du Christ et de son Église, toujours protégée et favorisée par Dieu en tant que saint patriarche. C'est Joseph dans les lectures du Bréviaire de la 3ème semaine, et en lui nous voyons une figure du Christ et de l'Église, qui ont toujours rendu le bien pour le mal, et brillent d'un éclat inhabituel pour leur vie immaculée. Enfin, la 4ème semaine est consacrée à Moïse, qui a libéré le peuple de Dieu, pour ensuite l'introduire dans la terre promise, et figure en cela ce que l'Église et Jésus-Christ font des âmes à Pâques.

Nous voyons alors comment «Dieu explique à la lumière du Nouveau Testament les miracles des temps primitifs» (Orac. del Sat. S.). Ainsi, en méditant les pages parallèles des deux Testaments, nous nous préparerons à célébrer avec l’Église les saints mystères pascaux, car ces pages sacrées nous donnent une compréhension complète de la miséricorde divine, qui ne connaît pas de limites. La liturgie du Carême nous exhorte également par la bouche d'Isaïe, de Jérémie et des prophètes ; et dans le Nouveau Testament, par celle de saint Paul, dont les épîtres deviennent comme l'écho de la voix du Maître qu'on entend dans les Évangiles de ces quatre dimanches. Nous pouvons bien considérer tout ce temps comme une grande retraite spirituelle, dans laquelle entrent tous les chrétiens du monde entier, pour préparer la fête pascale, et qui se termine par la confession et la communion pascale. De même que Jésus, se retirant de l'agitation du monde, a prié et jeûné pendant 40 jours, puis, dans son vice d'apostolat, nous a enseigné comment nous devons mourir à nous-mêmes, de même l'Église, dans cette sainte quarantaine, nous prêche comment nous devrions mourir en nous, l'homme du péché.

Cette mort se manifestera dans notre âme par la lutte contre l'orgueil et l'amour-propre, par l'esprit de prière et la méditation la plus assidue de la parole divine. Elle se manifestera également dans notre corps à travers le jeûne, l'abstinence et la mortification des sens. Elle apparaîtra enfin dans toute notre vie par un plus grand renoncement aux plaisirs et aux biens du siècle, en faisant plus d'aumônes et en s'abstenant de participer aux fêtes mondaines. Car, en effet, le jeûne du Carême ne doit être que l'expression des sentiments de pénitence dont notre âme est remplie, s'occupant d'autant plus librement des choses de Dieu qu'elle restreint le don des sens. Ainsi, ce moment propice, pas comme les autres, est pour les cœurs généreux une source de sainte joie, qui transparaît par tous les pores de la liturgie du Carême.

Cette œuvre de purification s'effectue sous la direction de l'Église, qui unit nos souffrances à celles du Christ. Les lâches peuvent aussi entrer dans la mêlée avec effort, confiants dans la grâce de Jésus, qui ne doit pas manquer, s'ils implorent l'aide divine contre l’ennemi; et les forts ne s'enorgueillissent pas de leur observance, car ils doivent savoir que seule la Passion de Jésus est ce qui les sauve, et que ce n'est qu’«en y participant par la patience que ses fruits de santé leur sont appliqués ».

«L’observance du Carême, dit le pape Benoît XIV, est la ceinture de notre milice, et par elle nous nous distinguons des ennemis de la Croix du Christ; grâce à elle, nous conjurons les ouragans de la colère divine; Grâce à elle, nous sommes protégés par l'aide céleste pendant la journée et nous nous armons contre les princes des ténèbres. Si cette observance devait se relâcher, cela diminuerait la gloire de Dieu, discréditerait la religion catholique, ce serait un danger pour les âmes chrétiennes, et il ne fait aucun doute qu'une telle tiédeur deviendrait une source de malheurs pour les hommes, de désastres. des affaires publiques, et des malheurs des mêmes individus.

2. — Exposition historique

La liturgie du Carême nous fait suivre Jésus dans toutes les aventures de son ministère apostolique.

Première année: Jésus a d'abord passé 40 jours dans le désert sur le Mont de Quarantaine, au nord-est de Béthanie (1er dimanche). Puis il s'entoure de ses premiers disciples et monte avec eux en Galilée, d'où il revient à Jérusalem pour y célébrer la fête de Pâque, expulsant ensuite les vendeurs du Temple (lun. de la 4ème semaine). Après avoir évangélisé la Judée pendant plusieurs mois, il se rend à Sichem, où il convertit la Samaritaine (vendredi 3ème semestre), d'où il se rend à Nazareth, prêchant dans sa synagogue (lundi 3ème semestre). De là, finalement, il s'est dirigé vers Capernaüm, puis a parcouru la Galilée (jeudi 3A Sem.). Deuxième année: Jésus revint de nouveau à Jérusalem pour la 2ème Pâque, et là il guérit le paralytique à la piscine de Bethsaïda (Evangile. Vendredi 1ère Semaine). De retour en Galilée, il prêcha le Sermon sur la Montagne (Mt. Kouroun-Hattin) (mercredi des Cendres et vendredi suivant). Entrant à Capernaüm, il guérit le serviteur du Centurion (jeudi après Cen.) puis ressuscita le fils d'une veuve à Naïn (Ev. jeudi 4a Sem.). Puis il évangélisa de nouveau la Galilée et se rendit immédiatement à Bethsaïda-Julias, dans les domaines de Philippe. Dans les environs de cette ville, il multipliait les pains (4e dimanche), puis il marchait sur les eaux du lac, en rentrant à Capharnaüm (samedi après le dîner).

 Troisième année: Jésus parcourt ensuite les régions de Tyr et de Sidon, où ses ennemis le suivent (mercredi 5ème semestre); Il entendit la supplication de la femme cananéenne alors qu'il passait par Sarepta (jeudi 1er S.) et, revenant par Césarée de Philippe, il retourna en Galilée, où eut ensuite lieu la Transfiguration (samedi Sec. et 2e Soleil.) De retour à Capharnaüm, il prêcha la miséricorde à ses apôtres (Mart. 3a S.) et monta aussitôt à Jérusalem à la Fête des Tabernacles, pour ne jamais revenir en Galilée. Là, il confondit les Juifs qui l'accusaient d'avoir enfreint le sabbat (Mart. 4a Sat.), pardonna à la femme adultère (Sagesse 3e Sat.), enseigna dans le Temple (Sagesse 4a Sat. Lun. 2e Sat.) et guérit les Juifs. homme aveugle de naissance (mer. 4a S.). Après que Jésus fut en Galilée, il se rendit en Pérée, où il rendit la parole à un muet (dimanche 3) et montra Jonas comme image de sa résurrection (mercredi 1er siècle). De là, il vint à Jérusalem pour la fête de la Dédicace, puis revint en Pérée où il prêcha la parabole du fils prodigue (Sat. 2a S.) et du riche épulon (Jud. 2a S.). Puis il fut appelé à Béthanie, où il éleva Lazare (Vi. 4a S.). Après être parti pour Ephrem, il se rendit à Jérusalem, annonçant comment il allait être condamné à mort (mercredi 2e siècle). Dans le Temple, il expulsa une nouvelle fois les vendeurs (Mart. 1er s.), prononça la parabole des vignerons rebelles (vendredi 2e s.) et démasqua l'hypocrisie des pharisiens (Mart. 2e s.). Finalement, il gravit le Mont des Oliviers et, regardant Jérusalem où on devait le crucifier trois jours plus tard, il parla du Jugement qui séparera à jamais les bons des mauvais (Lun. 4a S.).

3. — Exposition liturgique.

Le Carême est divisé en deux parties. Le 1er commence le mercredi des Cendres, appelé par la liturgie «Début du Très Saint Carême», pour se terminer le dimanche de la Passion. La 2ème comprend la grande quinzaine qui porte le nom de Temps de Passion. En faisant abstraction des quatre dimanches du Carême et de ceux de la Passion et des Rameaux, nous n'avons que 36 jours de jeûne, auxquels ont été ajoutés les quatre précédents pour obtenir le nombre exact de 40" que la Loi et les Prophètes avaient inauguré, et que le Christ lui-même consacré par son exemple.

SAISONS DE CARÈME. —Toutes les messes de Carême ont leur Station. Le Pape a en effet célébré successivement la messe solennelle dans les grandes basiliques, dans les 25 paroisses de Rome et dans quelques autres sanctuaires, entouré de son clergé et de son peuple. Cela s’appelait Station. Le nom qui subsiste encore dans le Missel nous rappelle que Rome est le centre du culte chrétien, mais ce n'est que la trace d'une liturgie plus de douze fois laïque et à d'autres moments si solennelle. Le Carême, avec la messe saisonnière quotidienne, est l'une des périodes liturgiques les plus anciennes et les plus importantes de l'année. Le Cycle temporel dédié à la contemplation des mystères du Christ exerce désormais une influence quotidienne et directe sur les fidèles, tandis qu'à d'autres moments de l'année, les fêtes en milieu de semaine s'apparentent davantage à des fêtes de Saint. Et puisque toute la vie chrétienne se résume dans l’imitation de Jésus, ce Temps, où le Cycle des Saints est plus court, doit être particulièrement fécond pour nos âmes.      

L'Église a admis, en raison de son importance exceptionnelle, la fête de l'Annonciation (25 mars) puis celle de saint Matthias (24 février) dans la liturgie du Carême. Et même si, au fil du temps, d'autres messes se sont ajoutées en l'honneur des Saints, cela est néanmoins tout à fait conforme à l'esprit de cette époque, comme le rappelait Pie X dans sa Bulle "Divine afflatu", de préférer, belle messe, pas dans le cas d'un double de 1ère ou 2ème classe ; Eh bien, pendant tout le Carême, la messe officielle des chapitres est celle de la foire (en violet), sauf pour ces fêtes, et même ces mêmes jours (Annonciation, S. José et S. Matías), une messe de la foire à les cathédrales et les collégiales, afin de ne pas interrompre pour quoi que ce soit la préparation pascale.

Afin d'inculquer l'esprit de pénitence, l'Église non seulement supprime le Gloria et l'Alleluia et habille ses prêtres d'ornements pourpres pendant cette sainte Quarantaine, mais ordonne également au diacre de laisser sa dalmatique et au sous-diacre sa tunique, symboles des deux. de joie, et impose le silence à l'Orgue. Après la post-communion, une prière est dite sur le peuple, précédée de cet avertissement: "Humiliez vos têtes devant Dieu".

La société chrétienne suspendait autrefois les tribunaux et les guerres pendant cette période, déclarant la Trêve de Dieu. C'était aussi une période interdite pour les mariages, et aujourd'hui encore, l'Église interdit de donner la bénédiction solennelle aux époux pendant le Carême.

 

  

THE MYSTERY OF THE REDEMPTION.



II. —Lent season.

 1. — Dogmatic exposition.

The time of Septuagesima has reminded us how fallen man must associate himself, through the spirit of penitence, with the redemptive work of the Messiah. Well, this Lent, through fasting and other penitential practices, we are going to incorporate it in an even more perfect way. Our rebellious soul against God has become a slave to the devil, the world and the flesh. And precisely, throughout this holy time the Church shows us Jesus already in the desert (Dom. I of Quar.), already in the midst of hazards. of his public life, fighting to free us from the triple bondage of pride, greed and lust, which enslave us creatures. When by her doctrine and her pain she has redeemed us from captivity and restored the freedom of children of God, she will give us, in the Easter celebrations, the divine life, which we had lost. Hence the Lenten liturgy, steeped as it is in the teachings of the Master and in the spirit of penance of the Redeemer, served in other times for the formation of catechumens and to move to compunction the public penitents who aspired to be resurrected with Jesus on Holy Saturday, through the reception of the Sacrament of Baptism, or that of Penance. These are the two thoughts that the Church will develop during the entire Lent, showing us in the person of the unfaithful Jews to the sinners, who cannot return to God except by associating themselves with the fasting of Jesus (Evang. of the 1st Dom.); and in that of the Gentiles, called in their place, the effects of the Sacrament of regeneration (Ev. of the 2nd and 3rd dom.) and of the Eucharist in our souls (Ev. of the dom.).

In the Divine Office the readings from the Old Testament continue. On the 1st Sunday of Lent, the figure of Isaac is eclipsed by the thought of Jesus in the desert. In the last week of Lent the liturgy reads the story of Jacob, a figure of Christ and his Church, which is always protected and favored by God as that holy patriarch. It is Joseph in the readings of the Breviary of the 3rd week, and in him we see a figure of Christ and the Church, who have always returned good for evil, and shine with unusual brilliance for their immaculate life. Finally, the 4th week is consecrated to Moses, who freed the people of God, later introducing them to the promised land, and figure in this what the Church and Jesus Christ do with souls at Easter.

We see, then, how "God explains with the light of the New Testament the miracles of primitive times" (Orac. del Sat. S.). Thus, meditating on the parallel pages of both Testaments, we will prepare to celebrate with the Church the holy paschal mysteries, since those sacred pages give us a complete understanding of divine mercy, which knows no limits. The Lenten liturgy also exhorts us through the mouths of Isaiah, Jeremiah and the Prophets; and in the New Testament, by that of St. Paul, whose Epistles become like the echo of the voice of the Master, which is heard in the Gospels of those four Sundays. We can well consider all this time as a great spiritual retreat, into which all Christians from the entire world enter, to prepare for the Easter feast, and which ends with Easter Confession and Communion. Just as Jesus, withdrawing from the hustle and bustle of the world, prayed and fasted for 40 days, and then in his vice of apostolate taught us how we should die to ourselves, so also the Church, in this holy Quarantine, preaches to us how we should die in we the man of sin.

That death will manifest itself in our soul through the fight against pride and self-love, through the spirit of prayer and the most assiduous meditation on the divine word. It will also manifest itself in our body through fasting, abstinence and mortification of the senses. It will finally appear in our entire life through a greater renunciation of the pleasures and goods of the century, giving more alms and abstaining from taking part in worldly festivals. Because, in effect, Lenten fasting should be nothing more than the expression of the feelings of penitence that our soul is filled with, occupying itself all the more freely with the things of God the more it curtails the gift of the senses. Thus, this favorable time like no other, is for generous hearts a source of holy joy, which transpires through every pore of the Lenten liturgy.

This work of purification is carried out under the direction of the Church, which unites our sufferings with those of Christ. Cowards can also enter the fray with effort, trusting in the grace of Jesus, which must not be lacking, if they implore divine help against the enemy; and the strong do not become proud of their observance, because they must know that only the Passion of Jesus is what saves them, and only "by participating in it through patience are its fruits of health applied to them."

«The observance of Lent, says Pope Benedict XIV, is the girdle of our militia, and by it we distinguish ourselves from the enemies of the Cross of Christ; through it we ward off the hurricanes of divine wrath; Through it we are protected with heavenly help during the day, and we arm ourselves against the princes of darkness. If this observance were to relax, it would diminish the glory of God, discredit the Catholic religion, it would be a danger for Christian souls, and there is no doubt that such lukewarmness would become a source of misfortunes for people, of disasters. in public affairs, and of misfortunes for the same individuals.

2. — Historical exhibition

The Lenten liturgy makes us follow Jesus in all the adventures of his apostolic ministry.

First year: Jesus first spent 40 days in the desert on the Mount of Quarantine, northeast of Bethany (1st Sunday). Then he surrounded himself with his first disciples and went up with them to Galilee, from where he returned to Jerusalem to celebrate the Passover festival there, then expelling the sellers from the Temple (Mon. of the 4th Week). After having evangelized Judea for several months, he went to Shechem, where he converted the Samaritan woman (Friday 3rd Sem.), from where he went to Nazareth, preaching in his synagogue (Monday 3rd Sem.). From there, finally, he headed to Capernaum, then traveling throughout Galilee (Thursday 3A Sem.). Second year: Jesus returned again to Jerusalem for the 2nd Passover, and there he healed the paralytic at the pool of Bethsaida (Gospel. Friday 1st Week). Back in Galilee, he preached the Sermon on the Mount (Mt. Kouroun-Hattin) (Ash Wednesday and next Friday). Entering Capernaum, he healed the servant of the Centurion (Thursday after Cen.) And then he resurrected the son of a widow in Nain (Ev. Thursday 4a Sem.). He then evangelized Galilee again, and went immediately to Bethsaida-Julias, in the dominions of Philip. In the vicinity of that city he multiplied the loaves (4th Sunday), and then walked on the waters of the lake, when he returned to Capernaum (Saturday after dinner).

Third year: Jesus then toured the regions of Tire and Sidon, where his enemies followed him (Wed. 5th Sem.); He heard the plea of ​​the Canaanite woman when he was passing by Zarephath (Thurs. 1st S.) and, returning through Caesarea Philippi, he returned to Galilee, then the Transfiguration took place (Sab. Sec. and 2nd Sun.). Back in Capernaum, he preached mercy to his apostles (Mart. 3a S.) and immediately went up to Jerusalem to the Feast of Tabernacles, never to return to Galilee. There he confounded the Jews who accused him of breaking the Sabbath (Mart. 4a Sat.), forgave the adulterous woman (Wisdom 3rd Sat.), taught in the Temple (Wisdom 4a Sat. Mon. 2nd Sat.) and He cured the man blind from birth (Wed. 4a S.). After Jesus was in Galilee he went to Perea, where he restored speech to a mute (Sun. 3°) and showed Jonah as an image of his resurrection (Wed. 1st S.). From there he came to Jerusalem for the Feast of the Dedication, and then returned to Perea where he preached the parable of the prodigal son (Sat. 2a S.) and of the rich epulon (Jud. 2a S.). He was then called to Bethany, where he raised Lazarus (Vi. 4a S.). After leaving for Ephrem he headed to Jerusalem, announcing how he was going to be sentenced to death (Wed. 2nd St.). In the Temple he again threw out the sellers (Mart. 1st S.), pronounced the parable of the rebellious vinedressers (Fri. 2nd S.) and exposed the hypocrisy of the Pharisees (Mart. 2nd S.). Finally, he climbed Mount Olivet and, looking at Jerusalem where they were to crucify him three days later, he spoke of the Judgment that will forever separate the good from the bad (Mon. 4a S.).

3. — Liturgical exposition.

The Lenten Season is divided into two parts. The 1st begins on Ash Wednesday, called by the liturgy "Beginning of the Most Holy Lent", to end on Passion Sunday. The 2nd includes the great fortnight that bears the name of Time of Passion. Discounting the four Sundays of Lent and those of Passion and Palms, we have only 36 days of fasting, to which the preceding four have been added to obtain the exact number of 40" that the Law and the Prophets had inaugurated, and that Christ himself consecrated by his example.

LENT SEASONS. —All Lenten masses have their Station. The Pope, in fact, celebrated solemn mass successively in the great basilicas, in the 25 parishes of Rome and in some other sanctuaries, surrounded by his clergy and his people. That was called Station. The name that still remains in the Missal reminds us that Rome is the center of Christian worship, but that is only the trace of a liturgy that is more than twelve times secular and at other times so solemn. Lent, with daily seasonal Mass, is one of the oldest and most important liturgical times of the year. The Temporal Cycle dedicated to the contemplation of the mysteries of Christ now exerts a daily and direct influence on the faithful, while, at other times of the year, the midweek festivals are more like Saints' Days. And since the entire Christian life is summed up in the imitation of Jesus, this Time, in which the Saints Cycle is shorter, must be especially fruitful for our souls.      

The Church has admitted, due to its exceptional importance, the feast of the Annunciation (March 25) then that of St. Matthias (February 24) in the Lenten liturgy. And although, in the course of time, other masses have been added in honor of the Saints, it is nevertheless completely in accordance with the spirit of this era, as Pius X reminded us in his Bull "Divine afflatu", to prefer, the fair mass, not in the case of a 1st or 2nd class double; Well, throughout Lent the official mass of the chapters is that of the fair (with purple), except for these festivals, and even on these same days (Annunciation, S. José, and S. Matías), a mass of the fair in the cathedrals and collegiate churches, so as not to interrupt the Easter preparation for anything.

In order to instill the spirit of penitence, the Church not only suppresses the Gloria and the Alleluia and clothes its priests with purple ornaments during this holy Quarantine, but also orders the deacon to leave his dalmatic and the subdeacon his tunic, symbols of both. of joy, and imposes silence on the Organ. After the Post-Communion a Prayer is said over the people" preceded by this warning: "Humble your heads before God."

Christian society formerly suspended courts of justice and wars during this time, declaring the Truce of God. It was also a prohibited time for weddings, and even today the Church prohibits giving the solemn blessing to spouses during Lent.

 

 

  

jueves, 25 de enero de 2024

¿LA CONNAISSANCE DES SAINTES ÉCRITURES EST-ELLE IMPORTANTE POUR NOTRE SALUT?


L'intention de ce blog a toujours été, malgré nos misères, d'inculquer ou d'enseigner, la SAINE DOCTRINE ET LA SEULE VÉRITÉ, que ce soit dans les articles des saints docteurs de l'Église comme saint Thomas d'Aquin, saint Bonaventure et saint Bernard, entre autres, sans oublier les saints Pères de l'Église. Mais nous avons involontairement omis de parler des Saintes Écritures où se trouve le dépôt de notre FOI. ¿Un bon catholique doit connaître avant tout sa foi, mais comment la connaît-il s’il ne boit pas à cette source d’eaux limpides des Saintes Écritures? ¿Comment pourrez-vous nourrir votre vie spirituelle si vous n’allez pas vers eux? Et comment défendra-t-il sa FOI, Jésus-Christ, la Bienheureuse Vierge Marie et, enfin, la Sainte Mère l'Église, s'il ignore les Saintes Écritures? Peut-on dire ou proclamer avec certitude que ce bon chrétien est un vrai catholique? Le véritable être catholique ne s'acquiert pas seulement avec le baptême mais, avant tout, avec l'application et la vraie connaissance de la vraie doctrine catholique, si rare à notre époque qui est, en réalité, toujours aussi apocalyptique en raison de la grande CONFUSION qui prévaut. dans l'Église fondée par Notre Seigneur Jésus-Christ. Savons-nous ce que pensaient les Souverains Pontifes des Saintes Écritures? Voici un petit résumé de ses contributions importantes sur ce sujet:  

Les Souverains Pontifes, depuis Léon XIII, ne se lassent pas de recommander la lecture de la Bible au peuple chrétien.

Saint Pie Benoît que Notre Seigneur a créé pour l’univers chrétien, à travers ses prophètes, apôtres et docteurs.» L'encyclique Divino Aflante Spiritu de Pie XII est le couronnement des efforts pontificaux qui tendent à faire de la Bible la lecture quotidienne des fidèles. "Favorisez", dit le Pape aux prélats, "et prêtez votre concours à toutes ces pieuses associations dont le but est de publier et de diffuser parmi les fidèles des exemplaires imprimés des Saintes Écritures, principalement les Évangiles, et efforcez-vous par tous les efforts que " Dans les familles chrétiennes, il y a une lecture quotidienne ordonnée et sainte. '

De tout cela, on voit que les Souverains Pontifes veulent que la Bible atteigne le peuple, et pas seulement les prêtres et les laïcs de Quito. De là découle l'immense responsabilité des commentateurs, à qui incombe la mission divine d'expliquer au peuple la parole qui a le pouvoir de sauver les âmes (Jacques, 1, 21; cf. Rm., 1, 16). Nous ne nions pas la nécessité de la critique textuelle, ni la valeur des notes philologiques, historiques, géographiques, archéologiques, et grâce à Dieu nous avons cet appareil scientifique dans de nombreuses éditions; Mais n’oublions pas que dans les publications bibliques qui s’adressent au peuple, ne doit pas manquer la méthode patristique, qui cherche avant tout dans l’Écriture les vérités doctrinales et les enseignements pratiques pour mener une vie toujours plus chrétienne.

Cela dit, laissez de côté la paresse diabolique et antichrétienne et demandez la lumière du Saint-Esprit pour lire mes articles que je commencerai désormais où je ferai un résumé général et bref de chaque livre des Saintes Écritures. Que Dieu vous bénisse et vous aide dans cette grande œuvre qui commence dans le but d'atteindre la vie éternelle. (l'éditeur)

LE PENTATEQUE

Le Pentateuque, ou, comme l'appellent les Juifs, le Livre de la Loi (Torah), est en tête des 73 livres de la Bible et constitue la magnifique porte de la Révélation divine. Les noms des cinq livres du Pentateuque sont: Genèse, Exode, Lévitique, Nombres et Deutéronome et leur objectif général est: exposer comment Dieu a choisi le peuple d'Israël pour lui-même et l'a formé pour la venue de Jésus-Christ; de sorte qu'en réalité c'est Jésus-Christ qui apparaît à travers les destinées mystérieuses du peuple élu.

Genèse signifie «génération» ou origine. Le nom nous indique que ce premier livre de l'Apocalypse contient les mystères de la préhistoire et les débuts du Royaume de Dieu sur terre. Il décrit notamment la création de l'univers et de l'homme, la chute des premiers parents, la corruption générale, l'histoire de Noé et du déluge. Puis l'auteur sacré raconte la confusion des langues à la tour de Babel, la séparation d'Abraham de son peuple et l'histoire de ce patriarche et de ses descendants: Isaac, Jacob, Joseph, pour terminer par la bénédiction de Jacob, sa mort. celui de son fils José. Entrecoupées de cette succession d'événements historiques se trouvent les grandes promesses messianiques par lesquelles Dieu a éveillé l'espérance des patriarches, dépositaires de la Révélation primitive.

L'Exode, c'est-à-dire «sortie», est appelé le deuxième livre, car il raconte la libération du peuple israélite et son départ d’Egypte: Plusieurs siècles s'interposent entre la Genèse et l'Exode, c'est-à-dire le temps pendant lequel les fils de Jacob étaient au pays des Pharaons. L'auteur sacré décrit dans ce livre l'oppression des Israélites; Il continue ensuite en racontant l'histoire de la naissance de Moïse, de son sauvetage des eaux du Nil, de sa fuite dans le désert et de l'apparition de Dieu dans la brousse. Puis, dans la deuxième partie, il raconte la libération elle-même, les entretiens de Moïse avec Pharaon, le châtiment des dix plaies, la traversée de la mer Rouge, la promulgation de la Loi de Dieu sur le Sinaï, la construction du Tabernacle; l'institution du sacerdoce de la Loi Ancienne et d'autres préceptes liés au culte et au sacerdoce.  

Lévitique est le nom du troisième livre du Pentateuque. Le mot Lévitique vient de Lévi, père de la tribu sacerdotale. Il s'agit d'abord de sacrifices; Il relate ensuite les dispositions concernant le Grand Prêtre et les prêtres, le culte et les objets sacrés. Le chapitre 11 commence par les préceptes relatifs aux purifications, auxquels s'ajoutent des instructions sur le Jour des Expiations, d'autres sur les sacrifices, quelques interdits, les empêchements au mariage, les châtiments de certains péchés et des dispositions sur les fêtes. Dans le dernier chapitre, l'auteur sacré parle des vœux et des dîmes.

Le quatrième livre s'appelle Nombres, car dans son premier chapitre il fait référence au recensement effectué après la conclusion de la législation sinaïtique et avant le départ de la montagne de Dieu. Ensuite, des lois sont proclamées, notamment concernant les Nazaréens, et des règlements concernant la formation du camp et l'ordre des marches. Presque tous les événements mentionnés dans les Chiffres se sont produits au cours de la dernière année du voyage, tandis que presque tous les événements des trente-huit années précédentes sont ignorés. Certains se distinguent par leur caractère extraordinaire; par exemple, les prédictions de Balaam. A la fin, le catalogue des saisons au cours de la marche à travers le désert est ajouté, et plusieurs préceptes sont faits connaître sur l'occupation de la terre promise;

Le Deutéronome est, comme son nom l'exprime, "la deuxième Loi", une récapitulation, une explication et un développement de la Loi de Moïse. Le grand prophète, avant de rencontrer ses parents, développe dans la campagne de Moab dans plusieurs discours l'histoire de l'élu. aux gens en leur inculquant les commandements divins. Dans le premier (1-4, 43), il porte un regard rétrospectif sur les événements du désert, en y ajoutant quelques exhortations pratiques et les enseignements les plus magnifiques. Dans le deuxième discours (4, 44 -11, 32) et dans la partie législative (chap. 12-26), le législateur du peuple de Dieu passe en revue les lois antérieures, en faisant les exhortations nécessaires à leur accomplissement, et en ajoutant de nombreux préceptes complémentaires. Les deux derniers discours (chap. 27-30) visent à renouveler l'alliance avec Dieu, qui, selon les dispositions de Moïse, doit être exécutée après que le peuple soit entré dans le pays de Canaan. Les chapitres 31 à 34 contiennent la nomination de Josué comme successeur de Moïse, le chant prophétique de cela, sa bénédiction et une brève nouvelle de sa mort. Le Deutéronome est, selon saint Jérôme, la préfiguration de la Loi évangélique» (Lettre à Paulin).

L'auteur du Pentateuque est Moïse, prophète et organisateur du peuple d'Israël, qui vécut au XVe ou XIIIe siècle avant Jésus-Christ. La tradition non seulement juive mais aussi chrétienne a toujours soutenu l’origine mosaïque du Pentateuque. Jésus lui-même parle du « Livre de Moïse » (Marc, 12, 26), de la « Loi de Moïse (Luc, 24, 44), attribue à Moïse les préceptes du Pentateuque (cf. Mat., 8, 4 ; Marc, 1, 44 ; 1, 10 ; 10, 5 ; Luc, 5, 14 ; 20, 28 ; Jean, 7, 19), et il est dit dans Jean, 5, 45 : « Votre accusateur est Moïse, en qui vous avez placé votre espérance. Si vous croyiez Moïse, vous me croiriez aussi, puisqu'il a écrit à mon sujet.

Sur la base de ces arguments, la Commission Biblique Pontificale du 27 juin 1906 a déterminé, avec toute son autorité, l'intégrité et l'authenticité des Livres de Moïse; en admettant cependant la possibilité que Moïse ait utilisé des sources existantes, et l'autre, que le Pentateuque au cours des siècles ait connu certaines variations comme, par exemple: des ajouts accidentels après la mort de Moïse, parfois faits par un auteur inspiré. auteur, parfois introduit dans le texte sous forme de gloses et de commentaires, remplacement de mots et de formes archaïques; variantes dues aux copistes, etc.

La même Commission biblique pontificale l'a instillé, le 30 décembre. Juin 1909, le caractère historique des trois premiers chapitres de la Genèse, établissant que les systèmes inventés pour en exclure le sens littéral ne reposent pas sur des bases solides.

Toutes les attaques de la critique moderne contre le. L'authenticité et le caractère historique des livres de Moïse ont échoué, en particulier les tentatives d'attribuer le Pentateuque à trois ou quatre auteurs différents (Élohiste, Jqhvist, Code sacerdotal, Deutéronome) et les théories de l'école évolutionniste de Wellhausen, qui dans le Pentateuque il ne voit rien de plus qu'un reflet des idées et des mythologies babyloniennes; Égyptiens, etc. Une comparaison exacte des récits bibliques avec les récits extra-bibliques démontre, au contraire, la supériorité absolue des premiers sur les seconds, qui, en général, ne sont que des restes pauvres et défigurés de la Révélation primitive.