LA CARRIÈRE TRACÉE DE Pierre Martin Ngo Dinh Thuc. (première partie)
Note. Lorsqu'il s'agit de
parler d'un saint ou d'un prélat exemplaire comme Mons. Rafael Merry del Val
nous le faisons avec beaucoup de plaisir et avec une certaine complaisance car
ils ont servi de grand exemple à nos âmes, mais quand nous avons la tâche
ingrate de parler de certains personnages dont la vie et les œuvres sont
complètement diamétralement opposées à celles mentionnées ci-dessus , puis une
certaine ascidie nous attaque parce que nous voyons que nous allons aller à
contre-courant de ceux qui, avec de mauvaises intentions, déforment ouvertement
la vérité, devenant complices des mensonges et des dissimulations de ces
personnages aux vies répréhensibles.
¿Alors, qu'est-ce que je
vais faire aujourd'hui si je parle clairement ? Je serai désagréable avec vous.
Mais si je ne parle pas, je serai désagréable aux yeux de Dieu. Je préfère, aux
yeux du monde, être le premier plutôt que de tomber dans le second. Je
traiterai ici d'un cas très controversé comme celui de Mgr Thuc le plus
impartialement possible puisque je ne l'ai pas connu personnellement,
contrairement au cas de Mgr Marcel Lefebvre que j'ai bien connu.
LE CAS DE MONSIGNEUR THUC
¿La lignée sacerdotale et
épiscopale originaire de Mons. Cela peut-il être considéré comme valide? ¿Les
consécrations faites par Mgr Thuc étaient-elles valables?
Cet article cherche à
informer sur la réalité entourant la personne montoise. Thuc, contrecarrant les
innombrables informations biaisées dans le but de blanchir la figure d'un
évêque très controversé dans sa façon de penser et d'agir. L'un de ces prêtres
qui louent le travail de Mgr Thuc est le Père Anthony Cekada, qui manque
gravement à la vérité (il a écrit deux articles sur le sujet, dans le premier
il attaque Mgr Thuc et dans l'autre il tente de le bannir).
Une grande partie de ce que
je présente ci-dessous est une tentative de contrer la désinformation biaisée
qui semble prévaloir partout à propos de Mgr Thuc. Certains ont largement «blanchi
» l'histoire peu édifiante de Mgr Thuc, avec pour résultat que de nombreuses
personnes se sont forgées des opinions à son sujet sur la base d'erreurs et
d'omissions impardonnables.
Les victimes de tout cela,
outre la vérité elle-même, sont tous ces catholiques bien intentionnés qui ont
placé leur confiance dans la validité des consécrations épiscopales qu'il a
faites. C'est une obligation consciencieuse de dire la vérité sur ce sujet, si
nous ne le faisons pas, nous devenons complices de ceux dont le but est de
forcer des arguments en faveur de ce qui ne reflète pas la réalité de ce
personnage, manquant ainsi gravement à la seule vérité. que c'est Notre
Seigneur Jésus-Christ.
1. BREF HISTOIRE DE
L'ÉVÊQUE THUC
Pierre Martin Ngo Dinh Thuc
est né le 6 octobre 1897 dans ce qui était l'ancienne capitale du Sud-Vietnam
appelée Hué, il avait trois frères et trois sœurs. À l'âge de 12 ans, il entra
au petit séminaire où il persévéra jusqu'à son ordination sacerdotale à Rome le
20 novembre 1925, date à laquelle il fut ordonné prêtre par Mgr Willen Marinus
van Rossum.
Sous l'influence de cet
évêque, il étudie à Rome au séminaire français des Pères Missionnaires du
Saint-Esprit, dirigé par le RP Henri Le Floch, qui fut directeur spirituel de
Mgr Marcel Lefebvre. Le 8 janvier 1938, il fut envoyé comme vicaire apostolique
de Vinh Long et fut consacré évêque par Mgr Antonin Fernand Drapier le 4 mai
1938 au Sud-Vietnam et promu à la dignité d'archevêque en 1960 par Jean XXIII.
Il n'y a aucune raison de
douter de la validité personnelle du sacre de Mgr Pierre Martin Ngo Dinh Thuc.
Il était un évêque valide avec le pouvoir de consacrer valablement d'autres
évêques.
Les événements du Vietnam
ont changé le cours de la famille Thuc puisque son frère Ngo Dinh Diem était
président du Sud-Vietnam dans les années soixante et assassiné en 1963 puis,
plus tard, son autre frère a été assassiné là où ses proches avaient fui. des
communistes qui ont déjà pris le Sud-Vietnam, unifiant ainsi les deux Vietnams.
A cette époque, Mgr Thuc était en plein concile Vatican II.
Mgr Thuc a participé
activement au Concile Vatican II. Au Concile, il faisait activement partie de
l'aile ultralibérale et critiquait durement l'aile conservatrice appelée Coetus
Internationalis Patrum formée par le cardinal Ottaviani et Bacci dont le secrétaire
général n'était autre que Mgr Marcel Lefebvre et, semble-t-il, il aurait signé
tous les documents du cette cabale. Après la clôture du Concile Vatican II,
Paul VI ne lui permet pas de retourner au Vietnam. A cette époque, le
Sud-Vietnam était tombé aux mains du communisme lors de la bataille de la ville
de Saigon aujourd’hui appelée «Ho Chi Minh » en mémoire du général de l’armée
nord-vietnamienne. C'est la raison pour laquelle il n'est pas retourné dans sa
terre natale ni pour occuper son siège épiscopal, en plus de perdre tous ses
biens patrimoniaux et monétaires qui étaient abondants, le laissant dans la
misère. C'est pour cette raison que Mgr Thuc commença sa vie en exil à Rome. En
1968, Paul VI nomme Mgr Thuc archevêque titulaire de Bulla Regia (un ancien
siège aujourd'hui vacant en Tunisie).
Il convient de s'arrêter un
peu sur l'intervention de Mgr Pierre Martin Ngo Dinh Thuc au Concile Vatican
II. En plus d'être ultra libéral, comme nous l'avons déjà dit plus haut, il a
signé tous les documents dudit Conseil, et a promu l'union avec les autres. religions»
et la participation des femmes à la vie de l’Église, affirmant que l’Église,
jusqu’alors, avait discriminé les femmes dans la vie de l’Église. Voici un
extrait de ce qu’il a dit: «mulieres obtinueron aequalitatem cum viris, insola
Ecclesia Chisti illas iniuriosas discriminations adhuc pasiuntur» (les femmes
ont obtenu l’égalité avec les hommes, seulement dans l’Église du Christ elles
subissent encore ces injustes discriminations). Ensuite, il est dit que la
femme a collaboré à la nativité ou à la naissance de l'Église sur la croix avec
saint Jean... (Acta synodalis Sacosanti Concilii Oecumenici Vaticani II:
Periodus secunda, par. III page, 513).
LES CONSÉCRATIONS MASSIVES COMMENCENT:
PALMAR DE TROYA
Suite à l’interdiction de
retourner au Vietnam, son accès à ses concessions forestières et à ses
plantations d’hévéas lui fut coupé et il devint un exilé sur le point d’être
expulsé. Il passa quelque temps à l'abbaye cistercienne de Casamari, près de
Rome, et finit par travailler comme curé adjoint dans la petite ville d'Annecy,
dans les Alpes françaises, où il dit la messe, entendit les confessions et fit
le catéchisme dans le diocèse de ce lieu. ".
Peu avant Noël 1975, un
prêtre apparaît à l'improviste à Annecy. Monseigneur Thuc cite les paroles de
ce prêtre, apparemment il s'agissait du Père Ravaz mentionné par d'autres
spécialistes du sujet thuciste. Ses mots semblent être:
«Votre
Excellence [dit le prêtre], la Sainte Vierge m'a envoyé pour vous emmener
immédiatement en Espagne, pour lui rendre service. Ma voiture vous attend à la
porte du presbytère, et nous partirons immédiatement pour être là pour Noël.
Abasourdi par cette invitation, je lui dis: "S'il s'agit d'un service
demandé par la Sainte Vierge, je veux bien te suivre jusqu'au bout du
monde...". Puisqu'il devait justifier son départ auprès des supérieurs de
la maison, il lui fallut mentir.
Le voyage en
voiture de trois jours a conduit Mgr Thuc à Palmar de Troya, une ville
espagnole située à 40 km au sud de Séville. Dès 1968, des récits d'apparitions
commencent à y circuler. Parmi les premiers enthousiastes se trouvait un jeune
homme nommé Clemente Domínguez Gómez, qui organisait des groupes de prière et
créait une chapelle dans la petite ville. Il déclara bientôt qu'il avait reçu
les stigmates, non de Dieu, mais de Padre Pio. Il commença à diffuser les «messages
» qu'il recevait des apparitions, qui se produisaient au rythme de deux ou
trois par semaine. Les croyants recevaient des bulletins célestes sur tout,
depuis le sort de Paul VI (un «prisonnier du Vatican qui avait été remplacé par
un double») jusqu'à la couleur des bas que devraient porter les adhérents.
Clemente Domínguez a même reçu des messages comme quand il devait se raser la
barbe.
La séquence des événements
est incroyable si l'on suppose que Mgr Thuc était en pleine possession de ses facultés:
un archevêque catholique et ancien professeur de séminaire titulaire de trois
doctorats quitte la France pour un reportage d'actualité et entreprend un
voyage de trois jours en Espagne à son arrivée. un laïc non préparé et lui
demande de l'ordonner ainsi que d'autres. Et pour dissiper les doutes que
pourrait avoir l'archevêque, ce laïc lui a assuré que "Paul VI lui était
apparu à travers une "bilocation" pour donner son aval au
projet". L'archevêque Thuc, sur la base de ces garanties, procède à
l'ordination sacerdotale et à la consécration épiscopale. L’archevêque Thuc
n’agissait manifestement pas normalement.
" Arrêtons-nous un
instant pour réfléchir à ce que disait M. Domínguez: la Sainte Vierge et Paul
VI (par « bilocation ») disaient tous deux à un évêque catholique qu'il devait
ordonner au sacerdoce des laïcs (qu'il venait de rencontrer et qui n'avaient
pas fait d'études ecclésiastiques) et ensuite les consacrer évêques, le tout
dans un délai de trois semaines. Là où n'importe qui aurait ri aux éclats en
rejetant cette proposition comme absurde, Mgr Thuc a vraiment fait preuve d'un
manque colossal de bon sens et a accepté [Ibid. ., p.6]
Une telle action
disproportionnée n'a aucun sens logique pour un homme du milieu, de l'éducation
et de l'expérience pastorale de Thuc; Cela indique soit qu'il a perdu sa foi,
soit son jugement, soit les deux. Son comportement ultérieur indique la même
chose. Car «le fiasco Palmar » n’a pas été une aberration momentanée dans la
vie de Mgr Thuc. C’était plutôt le début d’un modèle de comportement qui a
caractérisé sa vie pendant des années avant sa mort.
Ainsi, même si les
défenseurs des consécrations thucistes insistent sur le fait que Thuc était en
pleine possession de ses facultés mentales, les faits indiquent le contraire à
l'observateur objectif. Il existe en effet des doutes sérieux, positifs et objectifs
sur les capacités mentales de Thuc. Il existe donc des doutes sérieux, positifs
et objectifs sur la validité des consécrations thucistes. Parce que, comme l’a
exprimé Mgr Pohle, celui qui «n’a pas le plein usage de la raison est incapable
d’administrer un sacrement ».
Parlons de la validité des
consécrations du Palmar de Troya et nous faisons très peu référence aux
réponses que le Vatican a données à propos de ces consécrations. Il faut
maintenant parler de:
L'attitude du Vatican
Les apologistes
de Thuc ont fait de nombreuses affirmations sans fondement pour étayer leur
affirmation selon laquelle nous sommes obligés d'accepter la validité des
consécrations thucistes. Ils nous disent que tout le monde accepte la validité
de ces consécrations. Ils invoquent même le soutien du Vatican pour étayer leur
affirmation. Mais la vérité est que le Vatican n’a pas approuvé la validité des
consécrations thucistes dans ses décrets officiels et cela est significatif
pour plusieurs raisons.
C’est significatif car cela
montre que les défenseurs des consécrations thucistes font des déclarations
imprudentes pour défendre leur cause. Ainsi, ses déclarations et condamnations
pures et simples doivent être prises avec prudence.
Il est significatif car il
montre que ce n’est pas parce qu’il y a eu une cérémonie de consécration
épiscopale que sa validité est automatiquement présumée, quelles que soient les
circonstances ou les personnes impliquées.
Et enfin c'est significatif
parce que le Vatican n'a pas accepté la validité des consécrations thucistes,
alors qu'il a accepté la validité des ordinations et consécrations faites par
Monseigneur Lefebvre. Monseigneur Lefebvre était un homme sérieux, sain
d'esprit et crédible. Ce n’était pas le cas de Mgr Thuc. Thuc était un homme
dont le comportement suggère fortement qu'il n'était pas en pleine possession
de ses facultés. Il n’est pas étonnant que même le Vatican n’en ait pas présumé
la validité, mais qu’il ait plutôt laissé la question de côté, la considérant
comme une évidence.
En réponse aux
consécrations palmaires, la Sacrée Congrégation pour la Doctrine de la Foi a
publié un décret du 17 septembre 1976. Le décret précisait que Mgr Thuc avait «ipso
facto encouru l'excommunication réservée de manière très particulière au Siège
apostolique ».
C'est aussi le document qui
a laissé de côté la question de la validité. Et laissant cette question de
côté, il a déclaré à propos des consacrés et des ordonnés que : « l'Église ne
reconnaît pas et ne reconnaîtra pas leur ordination et les considère, à toutes
fins légales, dans le statut que chacun avait auparavant... » [Ibid. .] . Ce
refus de reconnaître la validité des consécrations thucistes a également été
évoqué dans le « Commentaire sur le décret « concernant les ordinations
illicites » » publié ultérieurement et qui disait :
«Dans le n° 3 du document
de la Sacrée Congrégation pour la Doctrine de la Foi du 17 septembre 1976, sans
entrer dans le problème de la validité des ordinations conférées à Palmar de
Troya au début du mois de janvier et, par conséquent, toutes ordinations successives,
il est formellement affirmé que l'Église ne reconnaît pas et ne reconnaîtra pas
à l'avenir que ces ordinations ont une quelconque valeur. Par conséquent, ceux
qui sont ainsi ordonnés sont considérés par l'Église, à toutes fins légales,
dans la même condition canonique dans laquelle ils se trouvaient avant ces
ordinations irrégulières, et toutes les sanctions canoniques mentionnées
ci-dessus restent en vigueur jusqu'à ce qu'ils se repentent. (L'OSSERVATORE
ROMANO 7 octobre 1976, p. 12.)
Les sanctions qu'ils
mentionnent se trouvent dans l'ancien droit canonique, plus précisément dans
les canons 953, 954 et 2370 où il est dit :
953 De telle sorte que la
consécration épiscopale est réservée au Pontife Romain, qu'aucun Évêque ne peut
licitement en consacrer un autre s'il n'est préalablement informé du mandat
pontifical*.
953. Ceux qui enfreignent
le canon 953 encourent la peine établie en 2370.
954 L’Évêque consacrant doit se faire
assister dans la consécration par deux autres Évêques, à moins que le Siège
Apostolique n'ait renoncé à cette exigence*.
954. Jusqu'à récemment,
l'intervention des deux assistants de l'Évêque consacrant dans la consécration
des Évêques n'était pas uniforme dans l'Église. Il n'y avait pas de jugement
précis quant à savoir si lesdits deux évêques étaient de simples assistants ou
témoins de la consécration ou s'ils étaient réellement de véritables ministres
et consécrateurs. Dans certains endroits, ils prononçaient seulement les mots
Accipe Spiritum Sanctum, tandis qu'au contraire, à Rome, ils prononçaient
également la prière Propitiare et la préface qui la suit, mais pas tout le
reste que le consécrateur récite du début à la fin de l'ensemble de la prière.
prière. rite sacré
Pour uniformiser la
discipline et la pratique dans toute l'Église, le 30 novembre 1944, le Pape Pie
De consécration épiscopale il suffit qu'un seul le fasse ; désormais, tous
trois devront le faire réellement et efficacement ; b) que les deux Évêques, appelés
jusqu'ici assistants, seraient désormais appelés consécrateurs ; c) qu'ils
doivent préalablement former l'intention de conférer la consécration épiscopale
; d) qu'ils doivent réciter avec le consécrateur, outre les paroles Accipe
Spiritum Sanctum, la prière Propitiare et toute la préface qui suit ; et lire à
voix basse tout ce que le consécrateur chante ou lit pendant tout le rite, à
l'exception des prières pour la bénédiction des vêtements épiscopaux, et e) que
conformément à cela, la rubrique du Pontifical Romain doit être opportunément
réformée ; réforme déjà réalisée, comme nous l'avons indiqué dans le
commentaire du canon 949.
2370 L’évêque qui, sans mandat
apostolique, consacre un autre évêque, contrairement à ce qui est prévu au
canon 953, les évêques ou, à leur place, les vicaires, et celui qui reçoit la
consécration sont de droit suspendus jusqu'à ce que le Siège Apostolique en
dispense eux *.
2370. La suspension imposée
par ce canon a le caractère de censure, est totale, latae sententiae, et
simplement réservée.
«En outre, le Saint-Siège a
déclaré une fois de plus, pour qu'il n'y ait aucun doute, laissant de côté
toute discussion sur la validité des ordinations, que l'Église ne reconnaît pas
et ne reconnaîtra pas à l'avenir ces ordinations comme si elles avaient une
quelconque validité. Par conséquent, toutes les personnes ordonnées prêtres ou
évêques restent, pour des raisons pratiques, dans le même statut canonique
qu'auparavant. Pour la grande majorité, cela signifie qu’ils sont traités comme
des laïcs, comme si les ordinations n’avaient jamais eu lieu. The Long Island
Catholic, 14 octobre 1976, PO Box 9000, Rockville Centre, NY.
Le fait que le Vatican
considérait les ordonnés et les consacrés dans le même état dans lequel ils se
trouvaient avant les ordinations et les consécrations rappelle un cas survenu
en 1959. Cette année-là, le Saint-Office a statué sur le cas du prêtre Giovanni
Taddei, du diocèse de Biella. Le père Taddei avait réussi à se faire consacrer
par un évêque schismatique. Puis, à son tour, il ordonna quelques catholiques.
L'Église, sans trancher la question de validité, déclara que ceux qu'il avait
ordonnés devaient être considérés comme des laïcs ayant le droit de se marier.
Le décret précise "que ces ordinations ne sont pas reconnues par l'Église
et, par conséquent, les sujets doivent être considérés comme laïcs aux fins
canoniques, y compris le droit de se marier". (Actas Apostolicis Sedis 51
– 484; Saint-Office, 5-8-1959).
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