Note. Il s'agit d'une magnifique poésie écrite par Mgr Vicente Camacho dans les années de la guerre des Cristero, c'est-à-dire entre 1926 et 1929, qui s'est poursuivie avec la terrible persécution qui a pris fin vers 1940.
L'évêque dit ce qu'il voit et ce que le Saint-Esprit lui inspire. À cette époque, le vrai catholicisme était encore dans l’air et on se battait véritablement pour cette religion, un principe surnaturel profondément enraciné dans l’âme des Mexicains. Sa poésie raconte les malheurs et la corruption qui existent actuellement dans le monde avec des nuances vraiment dramatiques (il semble qu'elle ait été écrite pour cette époque et pour tous les pays du monde) mais rien en dehors de la réalité qui nous est actuellement présentée comme un désastre dévastateur. cancer dans la société actuelle qui ressemble à une prophétie, dont la fin est une catastrophe mondiale irrémédiable.
Si le monde continue d'offenser Dieu plus que jamais et n'a pas cessé de pécher, si la société actuelle est aussi mauvaise que le dit Mgr Vicente Camacho, si ceux qui pensaient qu'ils ne s'allieraient jamais se sont maintenant alliés, je me réfère à la Russie, à la Chine et L'Iran et, enfin, la guerre s'exacerbe en Europe comme en Afrique : le grand châtiment n'est-il pas proche là où la Russie est le fléau de Dieu ? Ceci n'est pas dit par un serviteur, mais par un Dieu trinitaire et unique à travers la Sainte Vierge à Fatima. Rappelons-nous les paroles de notre Rédempteur Jésus-Christ: «Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas» (sans qu'ils mettent en pratique tout ce qu'il a dit jusqu'à ce jour).
Voici la poésie, chacun la médite dans son cœur et tire sa conclusion et sache qu'aujourd'hui plus que jamais, il doit implorer la protection de la Mère de Dieu puisque c'est le remède que recommande Mgr Vicente Camacho et c'est aussi la recommandation de la Sainte Vierge de Fatima:
¿Que reste-t-il de ma patrie? forêts
séculaires
ils ne appartiennent plus à ses enfants; les
vagues des mers
Il est sillonné de mille vaisseaux aux
pavillons étranges;
et les orphelins de leurs enfants, ont gelé
leurs maisons
leurs vierges violaient leurs hommes sans
honneur...
¿Que reste-t-il de ma patrie? Ses rivières
d'or et d'argent
Ils ont longtemps coulé dans d'épaisses
cataractes
Dans la nation voisine, on nous déteste
toujours.
Au lieu de cela, sur nos visages, la faim est
représentée,
Nous vivons comme un mendiant, et le vil
voleur est riche.
¿Que reste-t-il de ma patrie? Ceux qui étaient
autrefois des vergers,
aujourd'hui ce sont des lacs de sang ou des
déserts funéraires
où les chacals célèbrent leur fête…!
Ma patrie est si pauvre que même ses enfants
morts
sous le feu ardent du soleil, ils doivent pourrir!
¿Que reste-t-il de ma patrie? son histoire
légendaire,
que tout est épique, que c'est un chant de
gloire
Les mains de ses enfants, infâmes, souillent:
Le nom de ses héros s'est enfui de la mémoire,
Et mille hymnes s'élèvent au nom du traître...!
¿Que reste-t-il de ma patrie? Son drapeau
tricolore,
On dit que ce n'est plus comme à d'autres
époques,
Ce que l'union ne nous demande plus, qui n'est
plus la religion :
que la lueur rougeâtre d'un feu de joie
infernal
¡De haine implacable, sa teinte rouge…!
¿Que reste-t-il de ma patrie? les dalles funéraires
qui hier étaient enveloppés de roses et de
prières,
sacrilège, la foule est venue les arnaquer...
Et à la poussière des héros il appelait la
poussière des parias
et les cendres saintes que la rafale a emportées!
¿Que reste-t-il de ma patrie? Le Dieu de mes aînés,
Le seul qui pouvait calmer nos douleurs,
le Christ de mes parents, mon Christ! Où est?
Ils nous crachent au visage en nous traitant
de traîtres,
oui nos lèvres essaient de prononcer son Nom!
¿Que reste-t-il de ma patrie? Il n'a plus d'hommes courageux;
leurs enfants ne sont pas des enfants... eh
bien, ils ne sont pas innocents
ses filles ne sont pas des anges… elles n'ont
plus de pudeur
leurs vieillards ne sont pas vieux… il y a des
taches sur leur front
leurs mères ne sont pas des mères… elles
manquent de cœur!
¿Que reste-t-il de ma patrie? Leurs sanctuaires fermés,
leurs tabernacles sont pleins de poussière et
brisés et,
le navire sacré, seul; sans fidèles et sans
Dieu...
Et muets et sombres ses hauts clochers,
on dirait les mausolées d'une ville décédée.
¿Que reste-t-il de ma patrie? Matin,
Quand gronde la voix des canons, si l'étranger
vient
Et essayez de nous détruire... pour qui
vais-je me battre?...
Peuvent-ils retirer leur patrie à ceux qui ne
l’ont pas?
¿La mère de l'orphelin peut-elle être déracinée?
¿Que reste-t-il de ma patrie? Une étoile brillante
Celui-ci se distingue au sommet du bienheureux
Tepeyac,
baignant le monde de Colon dans sa plus pure lumière!
Ma patrie n'est pas encore morte, car elle
appartient à ma patrie
gloire, espérance, vie, cœur!
La Patrie n’est pas encore morte; Il n'est pas mort, Mexicains.
La Morena Céleste se trouve à Tepeyac.
Que les infâmes tremblent, que les tyrans
tremblent,
Laissez chanter les clairons de la liberté
éternelle.
Pour Elle, nous nous battrons jusqu'au dernier moment;
Pour Elle, nous vaincrons le géant colossal,
qui essaie de nous détruire, et, s'il est
vainqueur,
Il aura sous ses pieds un peuple mourant,
qui meurt pour sa Vierge, qui meurt pour son
Dieu.
Mons. Vincent M. Camacho. Évêque du Yucatán.
(Au temps des Cristeros.)
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